samedi 24 décembre 2011

Déjà cinq semaines de détention « provisoire » pour les inculpé-e-s de Labège !

Déjà cinq semaines de détention « provisoire »
pour les inculpé-e-s de Labège !

Le 14 novembre dernier à Toulouse, une dizaine de personnes ont été interpellées au cours de la rafle menée par une centaine de gendarmes mobiles dans sept lieux d'habitation, et quatre d'entre elles sont depuis incarcérées à la maison d'arrêt de Muret.
Ils et elles sont, avec une autre jeune femme, poursuivis pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens » ;
« violence commise en réunion sans incapacité » ;
« dégradation ou détérioration du bien d'autrui commise en réunion ». Des chefs d'inculpation très lourds, au regard des faits qui leur sont imputés, et pour lesquels ils et elles nient toute participation – l'action réalisée à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de Labège, le 5 juillet dernier, par une dizaine de personnes qui ont déversé des excréments sur des bureaux et des ordinateurs, et laissé sur les lieux des tracts dénonçant à juste titre l'accentuation de la répression à l'encontre des mineur-e-s.
Depuis, quatre des personnes inculpées demeurent ainsi détenues sans que l'on sache pour combien de temps encore, et alors que le soutien matériel (argent, livres, vêtements, courrier) qui leur avait aussitôt été apporté est resté bloqué en tout ou partie pendant des semaines, de façon à les couper du monde extérieur et à faire pression sur elles pour les faire craquer. Par ailleurs, des prélèvements de leur ADN ont été effectués contre leur gré pendant leur garde à vue – le refus qu'elles y ont toutes opposé leur vaudra un procès le 9 mai prochain –, et le tribunal prétexte attendre le résultat de ces prélèvements pour les maintenir en détention en se gardant d'avancer la moindre date concernant leur libération.

La situation des « inculpé-e-s de Labège » rejoint en fait celle de nombreuses autres personnes placées en détention « provisoire » dans diverses geôles françaises pendant des mois et des mois (dernièrement à Paris et à Nantes). Les innombrables lois sécuritaires votées depuis une dizaine d'années – et appliquées en particulier à l'encontre d'une certaine jeunesse criminalisée sous les étiquettes « ultra-gauche » ou « mouvance anarcho-autonome » – permettent en effet à l'Etat français de s'asseoir désormais en toute légalité sur la « présomption d'innocence » censée être à la base de sa justice, créant un véritable délit d'opinion dans un silence presque parfait.
La solidarité montrée aux personnes qui se trouvent jetées dans le collimateur policier et judiciaire fait de plus facilement l'objet d'une répression violente. D'imposantes forces de gendarmerie mobile ont par exemple encerclé la manifestation organisée à Toulouse le 17 décembre en soutien aux « inculpé-e-s de Labège » en voulant disperser brutalement ses quelque 200 participant-e-s après les avoir soumis-e-s à un contrôle d'identité.
Que cette manifestation ait malgré tout et heureusement pu se tenir un peu plus tard prouve combien il est important de ne plus laisser faire.

Libération et arrêt des poursuites
pour les « inculpé-e-s de Labège » et d'ailleurs !

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux – antirep86@free.fr
Collectif liberté pour les inculpé.e.s du 15 novembre Toulouse : nonalepm@riseup.net
CODELIB (Comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires) St-Nazaire : codelibsaintnazaire@gmail.com
Collectif Contre Les Abus Policiers, Bordeaux http://clap33.over-blog.com/
Caisse de solidarité Montpellier
Les amis de l'égalité, Blois, <lesamisdelegalite@free.fr>
Soif d'utopie - Tours -
Emancipation, tendance intersyndicale, http://www.emancipation.fr


Soutien financier pour les frais de justice et la cantine en prison : envoyez vos chèques
à l'ordre de « Maria », CAJ, c/o Canal Sud, 40 rue Alfred-Duméril, 31400 Toulouse.

dimanche 11 décembre 2011

Appel à un rassemblement de soutien aux raflé-e-s du 1er décembre et à tous les autres inculpé-e-s concernant des actions contre l'aéroport de NDDL et son monde.


Appel à un rassemblement de soutien aux raflé-e-s du 1er décembre et à tous les autres inculpé-e-s concernant des actions contre l'aéroport de NDDL et son monde.


Le jeudi 1er Décembre, à partir de 6h du matin, 6 opposant-e-s à l'aéroport de NDDL ont été raflés et placés en garde à vue suite à une plainte de Vinci (sur 15 personnes recherchés). La plainte concerne la dégradation extérieure d'un siège local de Vinci Construction le 20 Octobre 2011.

Pour plus de détails, voir l'article concernant l'action sur le site des occupant-e-s de la ZAD et la compilation de communiqués dénonçant la rafle.

Le simple jets d'oeufs de peinture et de fumier sur les vitres des bureaux de Vinci auraient coûté, selon la multinationale aux mains sales (pléonasme ?), plus de 40000 euros. Les dégâts que Vinci occasionnent sur l'environnement, sur la santé de ses ouvrier-ères, sur la vie de nos campagnes par leur bétonnage à grande échelle... ne se chiffrent pas. Mais combien coûte la misère qui en découle ?!

Les autorités publiques choisissent ainsi de défendre les intérêts de Vinci en déployant des moyens de répression dignes d'opération anti-terroristes ! La collusion des intérêts entre le privé et le public devient de plus en plus flagrante, comme le prouve l'ampleur de cette opération de répression, ainsi que les multiples arrestations en série qui se déroulent dans le 44 depuis quelques mois.

De plus, les inculpé-e-s sont en majorité issus du milieu paysan et sont clairement visés pour leur possible appui logistique, politique et humain à la lutte contre l'aéroport de NDDL. L'objectif des ces paysan-ne-s de défendre la terre trouve écho chez de nombreux/ses habitant-e-s, et l'on sent que que les autorité-e-s veulent bâillonner cette parole paysanne qui dérange !

Les inculpé-e-s ont donc décidé de dénoncer publiquement leur arrestation et l'ampleur des faits qui leur sont reprochés, en retournant sur les lieux de leur soi-disant "crime".

Vinci et les autorités locales doivent comprendre que leur tactique d'intimidation par la répression ne nous fait pas peur, qu'elle nous renforce au contraire dans notre détermination à ne rien lâcher !

Un point presse sera ainsi tenu :

devant le siège de Vinci constructions, rue des Meuniers, à Coueron à partir de 14h le jeudi 15 décembre.

A cette occasion, les inculpé-e-s et d'autres militant-e-s appellent à un rassemblement de soutien, qui vise aussi à soutenir tous/toutes les autres raflés et inculpé-e-s de ces dernières mois.

Montrons-leur que ne nous participons pas à leur jeu de la peur ! Ne nous terrons pas, ce serait leur faire plaisir !

Soyons plus déterminé-e-s que jamais à lutter contre le projet d'aéroport de NDDL et contre toute l'urbanisation qui détruit nos vies et nos capacités d'autonomie ! N'attendons pas qu'il soit trop tard !

Le terrorisme d'état ne passera pas !



Les raflé-e-s/inculpé-e-s du 1er décembre et des militant-e-s les soutenant.

Pour accéder au lieu de rassemblement : http://g.co/maps/w66ed


mercredi 7 décembre 2011

Solidarité avec les Inculpés de Notre dame des landes

NE LES LAISSONS PAS ÉCRASER LA LUTTE SOUS LES PROCÈS

En Loire-Atlantique le 1er décembre à 06 H du matin, la préfecture a lancé une rafle policière pour arrêter – ou tenter d'arrêter – sur les communes de Couëron, Chauvé et la ZAD de Notre-Dame-des-Landes onze personnes engagées dans la lutte contre le projet d'aéroport. En fin de journée cinq personnes étaient inculpées de « dégradations commises en réunion » ou « complicité de... ». avec une date de procès fixée au 13 février 2012. Cinq autres personnes seraient à ce jour encore recherchées.

LES FAITS QUI LEUR SONT REPROCHÉS

Avoir déversé le 15 octobre, à une cinquantaine, quelques poignées de fumier et des oeufs remplis de peinture sur le perron extérieur et la façade du siège Ouest de Vinci, sur la commune de Couëron, après avoir tenté de discuter avec les salariés et distribué un tract.

DES MOYENS COMPLÈTEMENT DÉMESURÉES

Alors que l'action du 15 octobre a été commise au grand jour, à visage découvert pour les personnes arrêtées, pourquoi un tel déploiement de forces policières à 6H du matin ce 1er décembre, alors qu'une simple convocation suffisait pour interroger les personnes ?

27 véhicules dénombrés sur la ZAD ( 2 cars, des fourgons, des voitures de la BAC et un hélicoptère), 14 à Couëron. La brigade d'intervention de Nantes était prête à défoncer au bélier la porte d'une famille pour arrêter le fils de 22 ans, ou casser un carreau pour entrer en force chez des militants ayant une implication politique publique de longue date.
Au cours des interrogatoires deux jeunes femmes ont dû se déshabiller pour être photographiées en sous-vêtements sous prétexte d'identification de tatouages(!), et certains arrêtés qui ont refusé le prélèvement d'ADN pour fichage ont été inculpés pour celà.

Depuis quand une action politique symbolique déclenche-t-elle une rafle policière digne d'un régime autoritaire d'un autre temps ?

Nous vous invitons le mercredi 7 décembre à 20H 30 dans les locaux de B17 , au 17 rue Paul Belamy - Nantes, pour participer à une réunion afin d'organiser la solidarité autour des inculpé-e-s du 1er décembre et préparer la mobilisation en prévision des procès à venir (le 13 février, mais aussi les mois suivants). Réagissons collectivement à cette intimidation policière et judiciaire, au service de la multinationale Vinci impliquée dans tant de chantiers nuisibles et dénoncés comme les LGV, autoroutes, prisons, centrales nucléaires et autre aéroport.

Nantes, le 02 décembre.


Collectif nantais de Lutte Contre l'Aéroport.

mercredi 30 novembre 2011

SOLIDARITÉ AVEC LES INCULPÉ-E-S DE TOULOUSE : LIBÉRATION IMMÉDIATE, ARRÊT DES POURSUITES !

Le 5 juillet dernier, une dizaine de personnes ont pénétré dans les locaux de la Protection judiciaire de la jeunesse, à Labège, pour manifester contre l'incarcération des mineurs. En dépit du fait que, au dire même du procureur, l'action menée « n'a finalement fait que peu de dégâts », la répression s'exerce aujourd'hui de façon brutale et arbitraire.
Une centaine de gendarmes ont en effet opéré le 15 novembre à Toulouse des perquisitions et procédé à une dizaine d'interpellations dans sept lieux d'habitation, pour l'essentiel des squats — embarquant au passage une famille de sans-papiers—, et bien sûr ordinateurs et écrits divers. Ils ont placé en garde à vue six personnes (que la presse, à son habitude, et suivant en cela le ciblage policier destiné à criminaliser au maximum, s'est empressée de classer dans les « mouvances anarchistes »), et quatre d'entre elles se trouvent depuis en détention à la maison d'arrêt de Toulouse-Seysses.

Comme d'habitude , le juge a refusé la mise en liberté provisoire pour ces personnes, alors que les garanties de représentation étaient présentées, au prétexte qu'elles pourraient communiquer ensemble et prendre la fuite. Dix jours après leur mise en détention, elles se trouvent toujours privées de tout contact avec l'extérieur : les mandats, le courrier et les affaires personnelles tardent à leur arriver. Bref, tout est mis en œuvre pour maintenir la pression sur les inculpéEs et tenter de les faire craquer.
Ilelles sont accuséEs « de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens ; violence commise en réunion sans incapacité ; dégradation ou détérioration du bien d'autrui commise en réunion ». Des faits minimes, une action de solidarité, mais des chefs d'inculpation très lourds et qui risquent d'être lourds de conséquences.

Que ces personnes soient impliquées ou non dans cette action n'a pas d'importance, tant il est juste sur le fond d'avoir exprimé sa solidarité avec celles et ceux qui subissent la répression de manière brutale, ici les jeunes prisonnierEs de Lavaur qui se sont mutinéEs en mai 2011. Quand l'Etat enferme pour quelques graffitis, il tente de terroriser ses détracteurs et à tous ceux et celles qui, frappéEs de plein fouet par la débâcle économique, se risqueraient à quelques actions directes expropriatrices et/ou revendicatives.
Ce n'est pas un milieu que l'on cible, c'est la capacité d'action de toute lutte. C'est pourquoi nous appelons à dénoncer à la fois la politique sécuritaire – dont la récente réforme sur la répression de la jeunesse ainsi que l'annonce d'un prochain décret permettant un fichage centralisé de la jeunesse (justice/école/santé) constituent des épisodes supplémentaires – et la répression menée à l'encontre des personnes actuellement incarcérées et poursuivies.
L'époque résonne du bruit de bottes. Omniprésence de flics et de militaires sur la voie publique, multiplication des fichiers, délation institutionnelle, interdictions et amendes en tout genre... : la pression policière s'accentue sans cesse sur la population ; contrôles, surveillances et contraintes sont le lot quotidien de tout un chacun, particulièrement des pauvres.

Nous ne voulons pas de ce monde qui nous contrôle et nous emmure.
Leurs matraques ne nous feront pas taire, ni marcher d'un seul pas !

SAMEDI 17 DÉCEMBRE,
DESCENDONS EN NOMBRE DANS LA RUE !
RDV À JEAN JAURES, 14H

Contact du Collectif liberté pour les inculpé.e.s du 15 novembre :
nonalepm@riseup.net
Soutien financier pour les frais de justice et la cantine en prison : envoyez vos chèques
à l'ordre de « Maria », CAJ c/o Canal Sud, 40 rue Alfred Duméril, 31400 Toulouse.

mercredi 26 octobre 2011

Forum antirépression 2011 à Poitiers

Samedi 26 et dimanche 27 novembre Maison du peuple, 21 bis rue Arsène Orillard Programme – Samedi * à 14h accueil puis projection du film Silence du fleuve et débat sur l'immigration. Film consacré aux massacres des algériens le 17 octobre 1961 à Paris suivi d'un débat sur l'immigration avec Mehdi Lallaoui, réalisateur du film …


http://www.antirep86.fr/2011/10/26/forum-antirepression-2011-a-poitiers/



dimanche 9 octobre 2011

Nantes - 17 octobre 1961-17 octobre 2011 : 50 ans de violences policières. Ni oubli, ni pardon !

Nantes. 17 octobre 1961-17 octobre 2011 : 50 ans de violences policières. Ni oubli, ni pardon !

Rassemblement, lundi 17 octobre, 18h, Place Royale.

Le 17 octobre 1961, dans un contexte de contestation du colonialisme, une manifestation d'Algériens en lutte pour l'indépendance était attaquée par la Police française. Commandée par le collaborationniste Maurice Papon (alors Préfet de Police), la police tire sur les manifestants qui sont ensuite tabassés et jetés dans la Seine lors d'une gigantesque ratonnade légale en plein Paris. La police tue plusieurs centaines de personnes.
La répression de cette manifestation reste, à ce jour, le plus grand crime policier depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Le 8 février 1962, une manifestation pour la paix en Algérie et contre l'OAS est organisée à Paris. Les policiers attaquent les manifestants qui sont écrasés contre les grilles de la station de métro Charonne.
9 manifestants sont tués, des centaines sont blessés.
N'oublions pas que cette même institution policière collaborait avec les occupants allemands et la politique
de racisme d'État mise en place par Vichy, quelques années plus tôt.
50 ans après, qu'en est il de cette Police Française « Républicaine » ?

- En France :
La police tue et mutile toujours en toute impunité. De Malik Oussekine tabassé à mort en décembre 1986 à Paris lors d'une manifestation contre la réforme Devaquet, et Makomé M'Bowole tué dans un commissariat en 1993, à Zyed et Bouna en 2005 à Clichy, ou encore Moushin et Laramy en 2007 à Villiers le Bel. Ces décès sont toujours causés directement par une intervention policière. Ali Ziri, âgé de 69 ans, meurt le 11 juin 2009 après s'être fait agresser par des policiers à Argenteuil.
Le 14 octobre 2010, à Montreuil, Geoffrey, lycéen, est blessé à l'œil par un tir de flashball en plein mouvement social.
Ce ne sont ici -malheureusement- que quelques exemples. La liste des morts et des blessés occasionnés par la police ne cesse de s'allonger.
La guerre aux pauvres s'incarne aussi dans les rafles et les expulsions violentes de sans papiers, la traque des Roms, les expulsions de squat, les contrôles, brimades et menaces quotidiennes...
La police est en voie de militarisation, équipée d'armements sophistiqués, de drones, d'hélicoptères, elle joue un rôle d'armée d'occupation dans certains quartiers.

- À Nantes :
Notre chère ville socialiste n'échappe pas à la règle. Dans la nuit du 22 au 23 novembre 2006, Taoufik el Amri meurt noyé dans l'Erdre suite à un contrôle policier. Les policiers concernés sont condamnés trois ans plus tard pour faux témoignages : on ne connaitra donc jamais la vérité.
En novembre 2007, la police nantaise expérimente des flashballs d'un genre nouveau (les Lanceurs de Balles de Défense) sur une manifestation d'étudiants et de lycéens : un jeune perd l'usage d'un œil.
C'est à Nantes que commence une longue série de mutilations : sept personnes au moins, dans toute la France, ont perdu l'usage d'un œil suite à un tir de flashball. Un homme est mort, à Marseille en décembre 2010, après qu'un policier lui ai tiré au flashball dans le cœur. De très nombreuses personnes sont blessées à des degrés divers par ces armes létales.
En Janvier 2011, une soirée étudiante à la Fac de Nantes est attaquée par la police : en résultent insultes, passages à tabac et arrestations.
Lors d'une manifestation à l'aéroport de Nantes Atlantique le 27 juillet 2011, les CRS brisent les côtes d'une manifestante et la laissent sans soin. Son pronostic vital est engagé pendant plusieurs heures.
Le 2 septembre 2011, le GIPN et les policiers tirent au taser sur des manifestants anti-aéroports dans le centre ville de Nantes. Le soir même, les policiers nantais attaquent au gaz et à la matraque des passants lors d'un festival musical.
Les manifestations politiques sont systématiquement encadrées et provoquées par la police nantaise.
En toile de fond, l'espace public est saturé par la présence policière : des caméras de surveillances aux cars de CRS faisant des rondes en centre ville.
Ce ne sont que quelques exemples révélateurs du climat policier qui règne à Nantes comme partout en France.
La logique est claire, faire régner la peur, aseptiser les villes, chasser les « indésirables ». 

Hommage à toutes les victimes de crimes policiers. Que Justice soit rendue.
 
Premiers signataires : des individuEs, Coordination des Groupes Anarchistes, Fédération Anarchiste, No Pasaran, Réseau Université Sans Frontières, SUD étudiant ...


mardi 27 septembre 2011

Forum anti-répression 2011

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux compte organiser à Poitiers, le week-end des 26-27 novembre prochains, un forum antirépression auquel il aimerait associer des collectifs existant ailleurs.

Le forum que nous avons tenu, l'an dernier à la même époque, avec une dizaine d'autres comités a été pour nous un succès, non seulement par la richesse de ses échanges et son ambiance très conviviale, mais parce qu'il a débouché sur une action commune, la Journée contre les violences policières du 19 mars 2011. En effet, face à la multiplication des intimidations, interpellations, condamnations de toutes sortes qui dessinent un peu partout un ordre policier généralisé, est sortie des discussions l'idée de cette mobilisation en France contre les politiques sécuritaires en cours ou à venir, et une quinzaine de comités au moins ont, là où ils étaient investis, mené sur ce thème des actions décidées localement.

Cette année, nous vous proposons :

• le samedi 26 novembre

- en début d'après-midi, un premier temps consacré au massacre des Algérien-ne-s à Paris qui a eu lieu le 17 octobre 1961, avec la projection du Silence du fleuve, suivi d'un débat sur l'immigration – en présence de Mehdi Lallaoui, réalisateur du film, ainsi que de collectifs de sans-papiers ;

- en soirée, une « table ronde » entre les divers groupes antirépression représentés, afin de confronter nos expériences et de construire une mobilisation contre toutes les formes de répression, en arrêtant si possible une nouvelle action commune.

• le matin du dimanche 27 novembre, un atelier d'autodéfense juridique, pour mettre là encore en commun nos expériences, informations, points de vue et analyses en matière d'interpellation, de garde à vue, de procès, etc., de façon à favoriser la résistance contre les méthodes de répression utilisées.

Nous espérons que ce programme vous attirera nombreuses et nombreux, et attendons vos remarques et propositions pour l'enrichir éventuellement.

Une restauration sera assurée tout au long du forum. Nous vous préciserons dès que possible le lieu où il se tiendra, ainsi que les modalités d'accueil et d'hébergement en fonction de votre participation.

Merci de diffuser massivement autour de vous

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux
antirep86@free.fr

dimanche 4 septembre 2011

OpposantEs à l'Aéroport : Rassemblement de soutien à Saint-Nazaire

Mardi 6 septembre 2011 14H00
Tribunal de Saint Nazaire (plan)
Rassemblement de soutien contre les expulsions à l'occasion de la convocation de certains habitants de la ZAD, à l'appel de l'ACIPA

samedi 25 juin 2011

42ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2011


42ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2011

Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas.
Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,
10 fois plus qu'en milieu libre.

Manquement grave de l'administration pénitentiaire. L'omerta [[Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006) Le véritable problème posé par ces statistiques est qu'elles sont globales : l'administration pénitentiaire se garde bien de communiquer le détail de son décompte macabre. Elle "omet" de publier la date, l'âge, le lieu dans la détention (quartier disciplinaire, quartier d'isolement cellule d'arrivant etc...), et cultive l'opacité la plus absolue lorsqu'il s'agit d'obtenir des explications précises quant aux conditions dans lesquelles ces femmes, ces enfants, ces hommes sont décédés.
Ces statistiques, transmises par l'Administration Pénitentiaire, ne disent rien sur les souffrances des proches, leur prise en charge psychologique, leur prise en charge financière, et sur la manière dont l'information leur est transmise ou pas...]  ]] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

Centre de détention de Vivonne
Suicide d'un homme, 25 ans, par absorption de médicaments
le 18 juin 2011

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l'administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l'administration pénitentiaire.

Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.

42 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2011
Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l'Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d'interpeller l'opinion publique.
www.prison.eu.org/spip.php ?page=rubrique&id_rubrique=68

« L'ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l'entrée en détention, certains moments particuliers :
la période correspondant au jugement ;
le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.

« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l'administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l'homme en prison.

Contact Presse :
Milko Paris, tél. 06 60 17 33 42
mail. ✉redaction@banpublic.org 





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mercredi 11 mai 2011

"Base élèves" et le fichage généralisé : Lettre ouverte à M. l'Inspecteur d¹Académie de Loire-Atlantique

Lettre ouverte du CNRBE à M. l'Inspecteur d'Académie de Loire-Atlantique

Vous avez sommé mesdames Isabelle Godron Durrande (école Dervallières Chézine à NANTES), Sylvie Pouyon (école de La Forêt à SAUTRON), Marie-Bernadette Fleurance (école du chêne vert à SAINT HERBLON, et messieurs Joël Potin (école de PRINQUIAU), Thierry Flora (école Lamartine à SAINT NAZAIRE) et  François Le Ménahèze (école Lucie Aubrac à SAINT LUMINE DE CLISSON) de renseigner Base Elèves d'ici le 15 mai 2011.

En juillet 2010, les décisions du Conseil d'Etat contre Base Elèves et le fichier national Base National des Identifiants Elèves  ont été largement relayées par les médias. Ce jugement rétablit notamment le droit d'opposition des parents et confirme l'illégalité de tout rapprochement ou mise en relation des données de Base Elèves avec d'autres fichiers. Il vient s'ajouter au « rappel à la loi » déjà adressé par le Parquet de Paris au Ministère de l'Education Nationale suite aux 2100 plaintes des parents.
 
Ces fichiers remettent en cause le principe de confidentialité, le respect de la vie privée, et le droit à l'éducation, comme dénoncé par le Comité des Droits de l'enfant de l'ONU en juin 2009. Le Comité a recommandé notamment à la France « de ne saisir dans les bases de données que des renseignements personnels anonymes et de légiférer sur l'utilisation des données collectées en vue de prévenir une utilisation abusive des informations. »

Le caractère indispensable de Base Elèves pour le bon fonctionnement de l'école n'a jamais été démontré. Les données chiffrées anonymes sont suffisantes pour la gestion des effectifs des écoles, et le travail par échantillons ou panels est une garantie pour la qualité des études statistiques et pour les libertés individuelles.

Nous ne comprendrions pas, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, que Mesdames Isabelle Godron Durrande, Sylvie Pouyon, Marie-Bernadette Fleurance et messieurs Joël Potin, Thierry Flora  et  François Le Ménahèze, soient sanctionnés pour avoir agi de manière conforme, et qui plus est par anticipation, aux recommandations du Comité des droits de l'enfant de l'ONU.
 
Le CNRBE vous rappelle que ces six directeurs n'ont pas désobéi, contrairement à ce qu'il leur est reproché ; bien au contraire, ils  ont  appliqué, dans le domaine des Droits de l'Enfant, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, texte de droit international, ratifié par la France, et qui s'impose donc à notre ordre juridique interne.

Mesdames Isabelle Godron Durrande, Sylvie Pouyon, Marie-Bernadette Fleurance et messieurs Joël Potin, Thierry Flora et François Le Ménahèze, soutenus par le Collectif National de Résistance à Base Elèves (CNRBE), demandent exactement les mêmes choses que ce collectif, à savoir : 
- que la France renonce au recueil et au traitement centralisé de données personnelles contenues dans Base Elèves 1er degré, dans Sconet, et dans tout autre fichier centralisé du même ordre; 
- que la France renonce à la Base Nationale des Identifiants élèves (BNIE), qui permet de multiples interconnexions actuelles et futures avec d'autres bases administratives. 
 
Le Collectif National de Résistance à Base Elèves, soutient Mesdames Isabelle Godron Durrande, Sylvie Pouyon, Marie-Bernadette Fleurance et messieurs Joël Potin, Thierry Flora et François Le Ménahèze, dans leur  refus de renseigner Base Elèves ainsi que dans leur exigence concernant la protection des données relatives aux enfants et à leurs proches recueillies dans le cadre de leur scolarité : aucune donnée nominative ne doit sortir des établissements.

le 10 mai 2011


Lettre d'infos externe du Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE). Site web: http://retraitbaseeleves.wordpress.com
Contact: base-eleves@orange.fr

mardi 5 avril 2011

Le 5 avril au Tribunal correctionnel de Tours : Un procès peut en cacher un autre






5 avril, Tribunal correctionnel de Tours  Un procès peut en cacher un autre
http://baleiniers.org/index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=153:5-avril-tribunal-correctionnel-de-tours-un-proces-peut-en-cacher-un-autre&amp;catid=1:commun

UN PROCES PEUT EN CACHER UN AUTRE

Le 5 avril 2011, à 9 h 30, 4 militant-e-s tourangeaux  solidaires des sans-papiers, Jean-Christophe Berrier et Muriel El  Kolli, du collectif « Soif d'utopies », ainsi que Abd-El Kader Aït  Mohamed et Chantal Beauchamp, du   Réseau Education Sans Frontières  (RESF37) sont convoqués devant le Tribunal correctionnel  de Tours pour  répondre, sur plainte de Brice Hortefeux ancien ministre de l'Intérieur,  du délit de « diffamation publique contre une administration  publique ».

C'est la 4ème fois depuis le 16 Septembre 2010 qu'ils  devront comparaître pour la même affaire : Brice Hortefeux leur  reproche un communiqué intitulé « Les Baleiniers » dans lequel  ces deux organisations alertaient l'opinion sur leurs soupçons  d'utilisation du fichier scolaire « Base-Elèves » pour repérer les  personnes sans-papiers ayant des enfants scolarisés, les arrêter et les  expulser. Ce communiqué comparait ces méthodes à celles employées pour  attraper les baleines,  usant des baleineaux comme d'appâts. Cette  pratique leur rappelait la chasse aux « indésirables » par le régime de  Vichy.

Les 3 audiences précédentes, les 16 septembre 2010,  le 3 décembre, et le 17 février février 2011 ont tourné court, comme si  ce procès voulu par le pouvoir, le tribunal craignait d'avoir à  l'assumer ! Sous couvert de poursuites en diffamation, on fait aux 4 de  Tours un procès politique, un procès pour l'exemple, visant à faire  entrave à la liberté d'expression lorsque celle-ci met en cause la  politique et les pratiques actuelles de chasse aux étrangers. Il s'agit  d'interdire aux militants de faire usage de références à notre histoire  pour juger de cette politique. Il s'agit enfin de criminaliser toute  forme de protestation et de solidarité.

REFUSONS que des militants soient en position d'accusés, REFUSONS de céder à la guerre d'usure des reports successifs,

SOYONS NOMBREUX lors de nos 2 prochaines actions :

Le samedi 2 avril Place Jean-Jaurès  à 14 h 30
 Opération « Déboutons Hortefeux »

Le  mardi 5 avril à 9 h , rassemblement
 aux marches du Palais de Justice

Il est temps de retourner l'accusation contre des  politiques injustes, répressives et xénophobes, il est temps de  s'insurger contre ce qui est, ici et aujourd'hui, et depuis trop  longtemps, la réalité de la politique gouvernementale : la xénophobie et  le racisme d'Etat, une machine répressive tournant à plein régime  contre les étrangers et contre tous les indésirables dont la liste ne  cesse de s'allonger, le Comité de Soutien est à l'origine  du Manifeste  « J'ACCUSE » qui dresse le tableau inquiétant de l'état des libertés et  des droits dans notre pays, pour tous ses habitants. Ce manifeste est  ouvert à l'engagement et à la signature de toutes et tous, sur le site http://manifeste.baleininiers.org

La pétition demandant la relaxe des 4 de Tours a recueilli plus de 11 500 signatures. Pour signer en ligne : http://baleiniers.org/la-petition

mardi 15 mars 2011

Journée anti-répression du 19 mars 2011 à saint-Nazaire

Venez tester vos connaissances sur plus de 10 ans de lois répressives  en jouant au «  Pas d'Loi »
Place de l'Amérique Latine, dès 16 heures,
un jeu de l'oie surdimensionné qui vous interrogera sur les libertés auxquelles  on veut nous obliger à renoncer

 
La loi Hortefeux / LOPPSI 2 ( loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) s'inscrit dans un contexte d'inégalités et de répressions sociales majeures.

Fourre-tout hétéroclite et illisible de 142 articles, ce texte annonce un nouveau et inquiétant modèle de société.

Cette loi  attaque et limite les libertés de tout le monde, sans que la population n'en ait été réellement informée. Populations pauvres et précarisées, jeunes, étrangers, militants, internautes sont particulièrement visés

Cette loi concrétise le fantasme de l'ennemi intérieur et assimile tout acte de contestation à une atteinte à l'état. Elle affaiblit la prévention et les garanties judiciaires.

Les treize articles censurés par le conseil constitutionnel le 10 mars dernier ne doivent pas faire oublier les 129 autres !

Cette loi s'inscrit dans la logique de plus de 10 ans de lois répressives qui prétendent s'attaquer à l'insécurité mais qui en fait renforcent l'insécurité sociale et remettent  en cause des droits sociaux pour tous.

Depuis sa fondation en février 2009 , le CODELIB ( comité de défense des libertés fondamentales) s'efforce d'informer la population, de mener des actions pour dénoncer ces lois et leurs dérives inhérentes. Nous refusons que notre pays s'engage dans un nouvel ordre judiciaire et policier, basé sur la défiance, le contrôle et la répression .

C'est pourquoi dans le cadre de la journée nationale anti-répression du 19 mars 2001, décidée lors du forum des comités anti-répression début décembre à Poitiers, le CODELIB propose une action politico-ludique, place de l'Amérique Latine, dès 16 heures, un jeu de l'oie surdimensionné qui vous interrogera sur les libertés auxquelles  on veut nous obliger à renoncer

lundi 28 février 2011

[Nantes] Camps de Résistance à la loppsi 2 !

RESISTONS à LOPPSI 2 !

Loppsi 2 menace nos libertés et nos choix de vie.

Dans cette loi fourre-tout liberticide et sécuritaire, on trouve entre autres :
- une mesure qui permet aux autorités de détruire les habitats alternatifs ou précaires (camping, caravane, camion, squat, cabane, yourte...) sous 48h, sans relogement de leurs habitants - contrairement au droit au logement inscrit dans la constitution !
- censure de sites web, surveillance des ordinateurs des particuliers ;
- encouragement à la délation, création d'une milice privée, augmentation de la vidéosurveillance, etc.

Pour en savoir plus : http://antiloppsi2.net

Appel à la création de camps de résistance dans toute la France.

À Nantes, nous avons installé un camp au parc Baco pour informer sur cette loi et montrer notre détermination à la faire abroger.
La caravane de la résistance à l'aéroport de Notre-Dame des Landes est égale- ment présente. Dans un esprit de convergence des luttes, ses militants défen- dent le droit à des modes de vie alternatifs ruraux.
Pour en savoir plus : http://lutteaeroportnddl.wordpress.com

Nous sommes tou(te)s concerné(e)s par ces dérives sécuritaires !

Des résistant(e)s du campement anti-loppsi 2 de Nantes, dont le collectif nantais anti-loppsi 2 et le collectif de lutte contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes.

samedi 26 février 2011

Serge Quadruppani présente son dernier livre "La politique de la peur" le 3 mars



La librairie Voix au chapitre
Vous invite
A une rencontre avec Serge Quadruppani
A l'occasion de la parution de son livre
La politique de la peur
(Seuil)
 
Jeudi 3 mars
A 20 h 30
 
Auteur d'une vingtaine de romans noirs, grand traducteur, Serge Quadruppani est également quelqu'un d'engagé dans les luttes de son temps qui a écrit (en plus de nombreux articles) une dizaine de livres critiques des diverses manières dont la domination capitaliste s'impose à la société. Le dernier : La politique de la peur dénonce, de façon très documentée, la manière dont les états modernes excitent la peur de l'insécurité, via l'exploitation médiatique de « monstres » criminels ou terroristes, et s'en servent pour mettre en place des moyens de contrôle toujours plus sophistiqués des populations, étranglant les libertés et droits  acquis par les luttes de nos ancêtres, et permettant la pratique d'une répression de toute contestation de l'« ordre » régnant, jusqu'à mettre en place une guerre préventive contre tous les humains susceptibles de se rebeller contre la vie que cet « ordre » veut leur imposer.
Mais Serge Quadruppani fait plus qu'étudier ce mécanisme qui peut sembler écrasant. Il démontre que celui-ci n'est pas une « fatalité » à laquelle on ne pourrait que se soumettre. S'appuyant sur l'exemple de divers mouvements récents de résistance à ces procédés, il montre que « quand la morgue des chefs se défait, ce qui se défait avec c'est une des principales forces de l'ordre, la peur quotidienne ou nous maintiennent la concurrence et la précarité généralisée. » Et, pointant les faiblesses et impasses dans lesquelles certains mouvements du passé sont tombés il revigore la vision d'une insurrection toujours possible pour une autre société.
 


 
Librairie Voix au chapitre
67 rue Jean Jaurès – 44600 Saint Nazaire
02 40 01 95 70
 

samedi 19 février 2011

Communiqué du Comité de soutien aux 4 prévenu-e-s de Tours


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Lettre Info N° 8 (18 février 2011)

contact@baleiniers.org  - baleiniers.org


Communiqué du Comité de soutien aux 4 prévenu-e-s de Tours

Triste leçon d'instruction civique


La salle d'audience du Tribunal correctionnel de Tours était comble ce 17 février pour la troisième fois, ce qui manifeste l'intérêt des tourangeaux pour les enjeux du procès des 4 prévenu-e-s de Tours. Il s'agit de 4 militants, 2 du RESF37 et 2 du Collectif Soif d'Utopies, poursuivis en diffamation par Brice Hortefeux. Dans un communiqué du 12 février 2010, ces 2 organisations avaient fait part de leurs soupçons d'utilisation des fichiers scolaires pour arrêter les sans-papiers en se servant de leurs enfants comme appâts. Ces pratiques leur rappelaient d'autres méthodes, utilisées par l'administration pendant l'Occupation.


Dans le public se trouvaient aussi des collégiens et des lycéens venus pour voir en pratique comment la justice est rendue « au nom du peuple français ». A quoi ont-ils assisté ?


A un procès qui ne démarre pas, ponctué par des interruptions... A une audience qui « contredit » les précédentes. Le 16 septembre, la Présidente du tribunal avait argumenté le report au 3 décembre par la volonté d'entendre les témoins. L'audience du 17 février était programmée entre 13 h 30 et 16 h 30, ce qui rendait impossible cette audition.


Le 3 décembre, le défenseur de deux des prévenus mettait en cause la régularité des poursuites. Elles seront déclarées régulières le 6 janvier. L'appel de cette décision par les deux prévenus n'est pas pris en compte. Le 17 février, alors que tous attendaient un procès sur le fond, le Procureur soulève des problèmes de procédure, immédiatement entendus. Le tribunal prononce une nouvelle fois un report du procès, au 5 avril.


Quelles peuvent être les raisons de cette mascarade ?


  • Sans doute la volonté d'user les prévenus, soutiens et témoins.

  • La volonté de ne pas entendre les témoins.

  • La volonté de ne pas assumer le caractère politique de ce procès.

Est-ce ainsi ainsi que le Tribunal correctionnel, qui revendique son indépendance, prétend garantir les droits de la défense ?


Tours le 17 février 2011

Contact du Comité de soutien : Patrick BOURBON, 02 47 63 27 06

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Pour signer le J'Accuse-Le Manifeste cliquez ici ou sur le logo ci dessous

logo JaccuseLeManifeste.jpg LogoJaccuseLeManifeste


samedi 22 janvier 2011

ADN : Procès en Appel de militants anti-Aéroport

Non à l'aménagement de nos espaces et de nos vies,
à Notre-Dame-Des-Landes comme ailleurs.
 
Le Conseil Général de Loire-Atlantique, avec l'appui de structures privées et publiques, a le projet de construire un aéroport pour la région Ouest. Il devra répondre aux nouveaux défis économiques. Il s'agit de faire en sorte que les régions puissent se doter d'une infrastructure leur permettant de rentrer en compétition les unes avec les autres. L'Europe étant la championne dans le domaine des services, ce sont ceux-ci qu'il faut libéraliser. Les Métropoles deviennent, alors, un outil supplémentaire pour imposer aux populations ces objectifs. Ainsi l'espace urbain et rural doit être rationalisé afin d'optimiser la compétitivité. Qu'il s'agisse de la production, de la culture, des loisirs, tout est mis en œuvre, pour organiser la vie sociale en vue de répondre aux flux du capitalisme actuel.
Pour parvenir à ces fins, et comme dans le cadre de l'ensemble des luttes sociales, les résistances à ce projet ont eu à subir la répression policière et judiciaire.
 
Le 14 janvier 2009 lors des sondages géotechniques sur ce qui devrait être la future piste. Des militant-e-s ont récupéré les échantillons de terre dans le camion du laboratoire des ponts et chaussées d'Angers.
Deux des opposant-e-s ont été arrêtés puis placés en garde à vue.
Jugés à St Nazaire le 28 Avril 2009, ils ont été condamnés à 2 mois de prison avec sursis pour « vol de terre et destruction de matériel » pour l'un, et « complicité de vol de terre et rébellion » pour l'autre. Plus 2 mois de prison avec sursis pour refus de prélèvement ADN pour les deux.
Ils ont fait appel de cette décision et le procès aura lieu le Mardi 8 Février 2011 à la cour d'appel de Rennes.
 
Comme à Tours, Lille, Rennes et partout dans l'Etat français où des militant-e-s s'opposent aux projets politiques de la classe dominante, la police et la justice interviennent pour casser la résistance et faire peur à ceux et à celles qui souhaiteraient lutter. Accroissement des lois d'exception (lutte contre le soi-disant terrorisme), renforcement des mesures sécuritaires et répressives (loi loppsi 2), fichiers STIC, JUDEX, FNAEG…
La police a aujourd'hui toute liberté pour faire un prélèvement d'ADN. Il se pratique sur un simple soupçon policier. Cette logique de surveillance et de contrôle de la population est une manière d'accroître d'avantage le pouvoir policier et de criminaliser toutes luttes sociales.
La surenchère sécuritaire est orchestrée par des entreprises privées spécialisées dans la génétique qui s'enrichissent avec l'aval de l'état. Ainsi à Nantes l'Institut Génétique Nantes-Atlantique (IGNA) est le premier laboratoire français d'empreintes génétiques automatisées spécialisé dans l'analyse de l'ADN humain dans le cadre notamment d'enquêtes judiciaires.
 
Nous exigeons l'abandon de toutes les poursuites et condamnations des deux inculpés
Refusons le fichage ADN et luttons contre la machine sécuritaire.
Non à l'aéroport ni ici ni ailleurs.
Solidarité avec tous et toutes les inculpé-es.
 
 
Rassemblement devant la cour d'appel
Place du parlement de Bretagne à Rennes.
Le mardi 8 février 2011 à 14 heures 


Consultez l'article sur le procès en première instance à Saint-nazaire le 28/04/2009 ici :

dimanche 16 janvier 2011

Contre LOPPSI 2

Le codelib informe et mobilise sur la loi LOPPSI 2 (loi d'orientation de programmation et de performance sur la sécurité intérieure).

Vous pouvez télécharger ici le tract diffusé pour l'occasion au format pdf.

Une conférence de presse est organisée le 17 janvier 2011 à 11H00 à Agora-Maison des associations.

mardi 11 janvier 2011

[Nantes] Concert de soutien à un manifestant condamné à Saint-Nazaire

concert de soutien à un manifestant

Suite à la manifestation du 12 octobre à Saint-Nazaire, un
manifestant a été placé en mandat de dépôt à la maison d'arrêt de
Nantes.Il a été condamné le 16 novembre à un mois de prison ferme et
à une forte amende. Il a fait appel de la décison de justice et
passera à la cour de Rennes dans six mois pour être jugé de nouveau.

Nous organisons un concert de soutien pour l'aider à payer un avocat
et les frais de justice. Le concert aura lieu au KRAN, 3 rue de
Bitche, à Nantes, le vendredi 14 janvier à 19h 00.

-Trouz an noz (punk-rock/Saint-Brieuc-http://www.tan.lautre.net/)
-Lout society kürse (crust/Montaigu-www.myspace.com/loutsocietykurse)
-Habemus papam (punk-oï/Nantes)

Entrée à prix libre, bière pas chère.