jeudi 13 décembre 2012

Contre la Répression, Manifestation à Nantes, samedi 15 décembre

CONTRE LA REPRESSION
OUTRAGE & REBELLION


Quand Nantes et Notre-Dame-des-Landes sont en état de siège. Quand officiellement le pouvoir annonce une commission de dialogue pour Notre-Dame-des-
Landes (à vrai dire composée exclusivement de technocrates) alors qu'au même moment, sur le terrain, le bras armé du pouvoir blesse une centaine de personnes rendant certaines borgnes, boiteuses ou sourdes.
Quand des gendarmes en civil infiltrent la défense d'une barricade dans le but de provoquer une situation d'arrestation avec de lourdes charges. Quand pour la première fois un militant anti-aéroport est
jeté en prison pour 5 mois. Quand, face aux forces de police surarmées, quelques projectiles lancés suffisent prétendre que des
personnes étaient armées (dans le jargon juridique, un caillou retrouvé dans une poche est un arme par destination) entrainant des contrôles judiciaires et des interdictions de territoire.
Quand l'État policier brandit le spectre de l'extrémisme pour tenter de diviser un mouvement ou de discriminer une partie de la population dans le but de réprimer.
Quand la police tue en toute impunité dans les quartiers pour un vol de voiture en s'appuyant sur la stigmatisation d'une partie de la population cataloguée dangereuse.
Quand la justice acquitte systématiquement les rares policiers assignés pour violence.
Quand le collectif Un toit pour tout-e-s met des gens à l'abris dans un foyer inoccupé et se fait dégager immédiatement manu-militari.
Quand les personnes de ce même collectif se font pister, ficher et intimider par la Brigade Anti Criminalité car elles logent chez elles des personnes sans-papiers menacées d'expulsion du territoire.
Quand Pôle emploi menace les chômeur-e-s de poursuites judiciaires pour «propos désobligeants» et intente un procès pour «outrage», tandis qu'au jour le jour, une violence institutionnelle s'exerce sur les individus par la privation de moyens de subsistance.
Quand l'État réprime au moyen de lois qui ne servent que celles et ceux qui les créent, quand l'État emprisonne et affirme son autorité en maintenant un état de siège,


MANIFESTATION SAMEDI 15 DECEMBRE 2012
PLACE DU BOUFFAY 16 HEURES
NANTES




samedi 8 décembre 2012

Communiqué du CODELIB Contre la répression à NDDL

Depuis le 16 octobre, début des expulsions à la zad de Notre Dame Des Landes, les forces de l'ordre se déchaînent contre les militant-e-s anti-aéroport. Le CODELIB dénonce la surenchère de la répression policière pour faire peur, pour faire mal, et la militarisation de la zone qui entraîne une restriction des libertés fondamentales : se déplacer, se ravitailler, se faire soigner, exprimer une opinion contraire au gouvernement deviennent impossibles sur la zone. Les différentes méthodes employées témoignent d'une violence accrue: harcèlement au quotidien, systématisation des procédures en cas de contrôles d'identité, refus de prises de photos et/ou prélèvements ADN, l'interdiction de séjour ou de manifester dans les communes , le fait d'empêcher l'évacuation des blessé-e-s, la peine de 5 mois fermes pour un militant , l'utilisation des grenades assourdissantes, des flash-balls en tir tendu ayant entraîné de nombreuses blessures.

Le CODELIB lutte, depuis 2009 contre l'utilisation de ces grenades et des flash-balls qui meurtrissent les chairs, mutilent. Un Nazairien y a perdu l'usage d'un pied en allant faire ses courses. L'utilisation de telles armes a été dénoncée par le rapport 2010 de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité.

Le CODELIB demande le retrait immédiat des forces de l'ordre sur la ZAD et l'arrêt des poursuites. Nous appelons à la mobilisation pour les manifestations anti-répression-la première aura lieu le 15 décembre à Nantes- et les procès à venir :
• Vendredi 14 décembre, Nantes, 14 heures. Attroupement.
• Jeudi 20 décembre, Nantes, 14 heures. Violence ? Refus ADN.
• Jeudi 10 janvier, Nantes. Square Mercœur. Rébellion, refus Adn et refus de contrôle d'identité.
• Mardi 22 janvier, St Nazaire. Refus Adn et refus contrôle d'identité.

Nous lançons aussi un appel à témoignages à toutes celles et ceux qui ont été témoins de scènes de violences policières et de l'empêchement de l'évacuation des blessé-e-s notamment dans la forêt de Rohanne les 23 et 24 novembre. Vous pouvez contacter le CODELIB au 06 75 67 33 62 / codelibsaintnazaire@gmail.com

samedi 1 décembre 2012

Fort à faire côté répression

Depuis octobre, nombre d'entre nous sont le nez dans le guidon pour affronter la répression qui déferle sur la ZAD et contre les opposantEs au prétendu futur aéroport de Notre Dame des Landes.

La carte judiciaire de Loire Atlantique fait qu'une partie des procès d'opposantEs se déroule à Saint-Nazaire, et d'autres à Nantes.

Nous sommes bien sûr en lien avec le comité anti répression de Nantes, et les mois qui viennent s'annoncent lourds de procédures, alors que eux qui s'achèvent ont été lourds de coups et blessures...

Et ce n'est pas terminé sur ce front là, car malgré la pseudo concertation annoncée par l'Etat, le bleu marine demeure la couleur dominantes entre Vigneux De Bretagne et le Bourg de Notre Dame des Landes, et les grenades comme les peines de prison et les procès continuent à pleuvoir.

Ainsi, nous appelons à être présent au Tribunal de Saint-Nazaire mardi 4 décembre dès 10H00, pour manifester notre opposition aux destructions des bâtiments issues de la manifestation de réoccupation du 17 novembre.

Pour causer de tout ça, et des mobilisations à venir, le codelib se réunira dans la Soirée (voir la rubrique Agenda).

dimanche 19 août 2012

RASSEMBLEMENT LE 28 AOÛT AU TRIBUNAL de Saint-Nazaire

 

Répression de la lutte contre l'aéroport et son monde :

Solidarité avec tous-tes les inculpé-e-s !


Le 21 juin 2012, des opposant-e-s à l'aéroport de Notre Dame Des Landes ont tenté de bloquer le déroulement d'une enquête publique préalable à la réalisation du projet d'Aéroport Grand Ouest. Rassemblement devant la mairie, blocage des entrées par des tracteurs et des serrures collées, occupation du toit ; des centaines de personnes marquaient ainsi leur opposition à ce projet mortifère contre lequel elles luttent depuis des années.

Ces enquêtes, au même titre que les réunions et débats publics, comités de quartier ou autres gadgets, font partie de la panoplie que la “démocratie” met à la disposition des décideurs et de leurs partenaires pour donner un air participatif à tous leurs projets déjà établis. Comme le disait Coluche, «la dictature, c’est : ferme ta gueule ! La démocratie, c’est : cause toujours !». Ces moments rituels ont pour objectif d’encadrer la contestation. L’État réussit ce tour de force de détourner la colère en créant des interlocuteurs respectueux de son pouvoir, en réduisant la contestation à une opinion qu'on archive dans les cahiers d'enquête pour mieux l'oublier.

Le 21 juin dernier, comme dans d'autres moments dans cette lutte, nous voulions agir. Mais comme à chaque fois que nos opinions deviennent des actes, il y avait en face la répression. Les flics ont chargé, blessé. Ils ont isolé des individus pour les broyer dans les rouages de la machine policière et pénale. Sylvain, interpellé sur place est accusé de “violence avec arme, en l'espèce un tracteur, sur personne dépositaire de l'autorité publique”. Un mois plus tard Clément était arrêté à son domicile et inculpé lui aussi pour “violence sur personne dépositaire de l'autorité publique”, et “refus de fichage ADN”. Les deux sont accusés d' “attroupement après sommation”.

Aujourd'hui c'est Sylvain et Clément, demain, ça sera d'autres. Depuis le début de cette lutte, c'est 38 complices de notre résistance qui ont été traîné-e-s devant les tribunaux. Qu'illes soient coupables ou innocent-e-s importe peu, nous sommes solidaires de leurs actes et nous invitons une fois de plus à un...


RASSEMBLEMENT LE 28 AOÛT
à 12h devant le tribunal de Saint Nazaire
EN SOLIDARITÉ AVEC LES INCULPÉS DU 21 JUIN
ET POUR L'ARRÊT IMMÉDIAT DU PROJET D'AÉROPORT.


On ne s'étonne pas de se retrouver devant un tribunal ; on sait que s'opposer à un projet voulu par l'État entraîne forcément à un moment ou un autre de se confronter à son appareil judiciaire et répressif. On sait que si l'État et la démocratie n'arrivent pas à faire accepter leurs projets à coup de débats participatifs, d'enquêtes publiques, de propagande, de pognon, et de passivité citoyenne, ils le feront avec la force armée de la police. Parce que leur démocratie comme leur justice ne servent qu'à défendre le profit des multinationales, enfin, de leurs PDG, actionnaires et complices politiques. C'est pourquoi, le mouvement ne peut pas se limiter à ce qui est autorisé ou toléré par le système judiciaire et policier, ce qui reviendrait, au fond, à abdiquer .

Que l'on lutte contre un projet industriel dévastateur, contre la fermeture de sa boîte, ou juste pour sa simple survie dans le monde marchand, nos résistances se heurtent systématiquement à la répression. Parce qu'il faut un code pénal impitoyable, un fichage systématique, des flics serviles, haineux et violents, des prisons toujours plus nombreuses, pour que nos opinions ne restent que des idées, pour que nos convictions ne restent que des postures, pour que nos rêves ne soient jamais réalité...

Nous sommes solidaires parce que pour bloquer le projet d'aéroport et combattre ce système, nous savons qu'il est nécessaire d'agir, et donc de désobéir.
Nous appelons à poursuivre la lutte,
à ne pas se laisser diviser ni intimider !

Parce qu'avec ou sans sommation,
nous ne quitterons pas ce bocage !

Rendez-vous COVOITURAGE le 28 août à 11h: Place de la Poste à NDDL et arrêt Beauséjour à Nantes

lundi 11 juin 2012

Contre la "flichiatrie" le 22 juin à 14h au tribunal de grande instance de Saint Nazaire


Contre la "flichiatrie"
le 22 juin à 14h au tribunal de grande instance de Saint Nazaire


En février 2012 , à Guémené Penfao, Hugues L. aide des sans-logis à occuper un logement voisin appartenant à son propriétaire. Celui-ci, accompagné d'un gros bras, débarque chez Hugues L. en représailles : Hugues L. aura un jour d'ITT suite aux coups. Pour se défendre, il les menace avec un marteau et une bombe lacrymo.
Suite à ça, le maire de Guémené et le Préfet de Loire-Atlantique ordonnent une ASPDRE (Admission en Soins Psychiatriques Demandée par un Représentant de l'Etat) pour Hugues, qui est donc enfermé à l'hôpital de Blain pendant 2 semaines.

L'utilisation de la psychiatrie comme outil de répression

Cette procédure provient de la loi du 5 juillet 2011, qui facilite les « soins » psychiatriques sans consentement. Une « garde à vue » psychiatrique de 72h est mise en place, ne nécessitant pas d'expertise psychiatrique puisqu'un simple certificat médical peut suffire. Un « casier psychiatrique » retraçant les antécédents permet de justifier de la « dangerosité » des personnes et de les maintenir en hospitalisation plus facilement. La création de la notion de « soins sans consentement », en plus de l'hospitalisation sans consentement, permet d'élargir le contrôle psychiatrique.
D'autres cas d'application de cette hospitalisation psychiatrique facilitée ont été dénoncés. Un écologiste qui contestait une décision municipale à Loupian (Hérault) et s'était enchaîné en protestation aux grilles de la mairie a été interné à l'isolement pendant 10 jours, en mars 2012, à la demande du maire. Une femme qui réagissait à l'immobilisation brutale d'un patient à l'hôpital de Valence, en avril 2012, a été internée 3 semaines sans droit de visite. Il y a une augmentation fulgurante de l'utilisation de cette nouvelle loi, avec 30000 saisines en 6 mois.

La psychiatrie est utilisée ici comme un instrument de répression de la contestation. 

Les troubles diagnostiqués par le médecin ayant suivi Hugues L. (« fausseté du jugement », « psychorigidité », « idéalisme passionné »). Il s'agit simplement d'un point de vue entrant en contradiction avec l'ordre établi, qui relève plus d'une position politique que de « troubles pathologiques ».
En conflit avec son propriétaire, Hugues L. a été interné comme il aurait pû être arrêté par la police et placé en garde-à-vue.
Hugues L. a été interné alors que son propriétaire, qui débarquait chez lui pour le frapper, n'a pas été inquiété. On voit ici un parfait exemple de répression qui protège les intérêts de ceux qui possèdent et ceux qui ont le pouvoir. Ce qui est reproché à Hugues est d'avoir aidé des gens à la rue à occuper un logement laissé à l'abandon. Par ce geste, Hugues se retrouve confronté à son propriétaire qui vient le frapper, au maire de sa commune, soutenu par le préfet, qui le font interner, à la justice qui le poursuit pour « dégradation de porte » et « violence ».

Soyons toutes et tous le 22 juin à 14h au tribunal de grande instance de Saint Nazaire pour le soutenir !

samedi 12 mai 2012

Appel urgent à la solidarité : il faut soutenir les 4 de Tours !




Appel urgent à la solidarité : il faut soutenir les "4 de Tours" !
Appel urgent à la solidarité : il faut soutenir les "4 de Tours" !
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2012/05/11/urgent-solidarite-4-de-tours/

Depuis bientôt deux ans maintenant, le CNRBE soutient 4 militants de Tours accusés d'avoir diffamé publiquement l'administration préfectorale. Ils sont poursuivis par Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur de l'époque. (voir notamment notre page Indre et Loire <http://retraitbaseeleves.wordpress.com/indre-et-loire/> ). Dans un communiqué intitulé « Les Baleiniers », ces militants avaient alerté l'opinion sur l'utilisation possible du fichier Base-élèves par l'administration, pour repérer et expulser les familles sans-papiers, en comparant ces méthodes à celles utilisées sous Vichy.

Aujourd'hui, leur comité de soutien lance un appel pressant à la solidarité <http://baleiniers.org/index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=169:appel-aux-signataires-de-la-petition-l-relaxe-des-4-de-tours-r-communique-du-comite-de-soutien-du-30-avril-2012&amp;catid=12:elles-et-ils-nous-soutiennent&amp;Itemid=14> . En effet, après un nouvel arrêt de la Cour d'appel d'Orléans du 10 avril 2012 en leur défaveur, les trois militants condamnés (le 4ème avait été relaxé en première instance) doivent s'acquitter non seulement des frais de justice engagés (360 euros) mais aussi de 900 euros de dommages et intérêts et de 6000 euros dus à la partie civile (le ministère de l'intérieur) comme décidé par la Cour d'appel d'Orléans au motif inique que la procédure fut « longue et difficile ». On rappellera que le procès avait été reporté 3 fois pour d'obscures raisons.Les trois militants condamnés se sont aujourd'hui pourvus en Cassation. Mais ainsi que l'explique leur comité de soutien, « un pourvoi en Cassation n'est pas suspensif. Il faut donc payer, même s'ils voient dans les peines prononcées une forme de racket dont le but est évidemment de toucher les militants au porte-monnaie, et d'entamer leur détermination à poursuivre leur combat contre l'arbitraire du pouvoir. » D'où cet appel urgent à la solidarité.

Deux types de dons sont proposés :

  • des dons consistant à faire un chèque d'un montant qui peut être très modique (2 ou 3 euros) à l'ordre de « Agent judiciaire du Trésor ». Ces chèques doivent être envoyés à Solidaires 37, La Camusière, Maison des syndicats, 18 rue de l'Oiselet, 37550 SAINT-AVERTIN. Une fois la somme atteinte, les 3 militants condamnés déposeront cette multitude de chèques entre les mains de la partie civile, avec ce message : « des milliers de personnes solidaires partagent la responsabilité politique des actes qui sont reprochés à trois militants ».
  • des dons plus "classiques" par chèque à l'ordre de « Solidaires 37», à envoyer à la même adresse : Solidaires 37, La Camusière, Maison des syndicats, 18 rue de l'Oiselet, 37550 SAINT-AVERTIN. Ces dons seront ensuite répartis selon les besoins.

Le Comité de soutien aux 4 de Tours adresse cet appel notamment aux signataires de la pétition « Relaxe des 4 de Tours ! » <http://baleiniers.org/index.php?option=com_wrapper&amp;view=wrapper&amp;Itemid=9> . Il remercie également par avance de faire circuler largement cette information dans vos réseaux, et de la mettre en ligne si vous disposez d'un site ou d'un blog.

Comité de soutien aux 4 de Tours
Mail : contact(at)baleiniers.org
Plus d'informations ici: http://baleiniers.org

Le Collectif National de Résistance à Base Elèves (CNRBE), le 11 mai 2012
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/
base-eleves@orange.fr



jeudi 3 mai 2012

Samedi 5 mai à Nantes: contre toutes les répressions








A Nantes comme ailleurs...

En novembre 2007, un policier cagoulé et casqué, en armure, protégé derrière une grille,
expérimentait sa nouvelle arme (un Lanceur de Balle) en ajustant son tir dans l’œil d'un lycéen lors d'une manifestation. Le 3 avril 2012, la Justice, par la voix du tribunal de Nantes prononçait la relaxe de Mathieu Léglise, le policier, tireur récidiviste. Une nouvelle fois, la Justice donne carte blanche à toutes les polices pour mutiler en toute sérénité, se fait complice d'un crime.
Et cette mutilation n'est malheureusement qu'un exemple de la toute puissance, des abus quotidiens et de la violence de la police locale, de Nantes à Saint-Nazaire.
Pendant ce temps, sur la ZAD (« Zone A Défendre », prévue pour la construction d'un nouvel aéroport nuisible à côté de Nantes), la police quadrille les lieux de façon militaire, terrorise les habitants, harcèle les opposants.

Contre toutes les répressions 
Le « maintien de l'Ordre » à la française est une référence pour les polices mondiales, mais le problème est international : la police mutile et crève les yeux à coups de balles en caoutchouc de Barcelone à Montreuil en passant par la Place Tahrir, en Egypte. La police tue : Carlo Giuliani en Italie, Alexis Grigoropoulos en Grèce, Zyed et Bouna ou Hakim Ajimi en France... Alors que les riches font payer leur Crise aux peuples, partout la répression s'amplifie. Toutes les polices du monde s'uniformisent et se militarisent, occupent les rues, répriment ceux qui résistent, dans une surenchère d'innovations sécuritaires : flashball, drône, taser, vidéo-surveillance, fichage ADN... Alors même que la Justice est aux Ordres et que l'arsenal législatif se durcit. Les pouvoirs font la guerre aux pauvres.

Préparons les lendemains d'élections 
Tous les 5 ans, avant chaque épisode électoral, le discours policier relayé par les médias et les politiciens est amplifié. Dans une atmosphère de propagande sécuritaire et xénophobe, de désignation d'ennemis intérieurs. Il faut faire peur : hier de la menace anarcho-autonome, aujourd'hui du terroriste musulman, et demain ?
Pas de justice, pas de paix ! Liberté pour toutes et tous ! Nous vous invitons, à la veille du scrutin, à venir crier vos colères, manifester, occuper la rue, discuter, résister ensemble .


Manifestation contre toutes les répressions
Samedi 5 Mai 2012 - 16h. Place Royale -  Nantes

 
__._,_.___
__,_._,___

mercredi 2 mai 2012

Débat à Nantes : La politique de la peur


Jeudi 3 mai, 18h, à l'Université de Nantes, le groupe de Nantes de la Fédération Anarchiste vous invite à venir débattre des politiques sécuritaires et du contrôle social avec Serge Quadruppani, écrivain et essayiste, auteur du livre La politique de la peur. La conférence et le débat auront lieu à partir de 18h à l'Université de Nantes (arrêt Facultés ligne 2), bâtiment Tertre, amphi B.


mercredi 22 février 2012

LETTRE OUVERTE AU FIGARO EN REPONSE AU FANTASME SECURITAIRE DE SON ENVOYE SPECIAL

Un article du Figaro du 15 février 2012 intitulé « A Saint-Nazaire la police pratique "la tolérance zéro" »  a entrainé un certain nombre de réactions, dont la lettre ouverte reproduite ci-dessous.
Quelques temps auparavant (11 janvier), Presse Océan avait déjà chanté les louanges de la police de Loire atlantique (voir ici :  https://nantes.indymedia.org/article/24948 )
Depuis le début de cette semaine, c'est une équipe de TF1 qui fait son reportage sur les occupants de l'hôtel de police nazairien.
Pendant ce temps, la plainte de Pascal Vaillant, grièvement blessé par un tir de grenade après une manifestation en 2009 fait l'objet d'un non lieu;
mardi 21 février 2 camarades ayant raccompagné un policier des Renseignement généraux hors d'une manifestation contre l'aéroport de Notre Dame des Landes écopaient respectivement de 14 mois de prison avec sursis, et de 1000 euros d'amende avec sursis, plus des dommages et des frais de justice... 

En attendant les 6 et 7 mars, le procès du tireur de flash ball qui avait estropié un lycéen en 2007 lors d'une manifestation au rectorat de Nantes (infos ici : http://27novembre2007.blogspot.com/ )

Risquera -t-on l'outrage en déclamant
« J'aime la peau lisse et les mots qui osent, mais
Je déteste la police et les ecchymoses » ?

Alex Andrain !


*************************

Monsieur l'envoyé spécial du Figaro,

Les Nazairien-ne-s souhaitent tout d'abord que vous vous soyez bien remis de votre venue sûrement trop rapide au commissariat principal de Saint-Nazaire. Venir en province et, en plus, dans une ville ouvrière, semble une dure expérience pour un journaliste du Figaro.

Sachez que nous n'habitons pas la ville que vous décrivez dans l'article du mercredi 15 février, article qui vient appuyer une idée fausse transformant chaque citoyen-ne en délinquant-e en puissance.

Des policiers de notre cité poussés, comme partout par la culture du résultat, font de tout acte, un acte criminel, y compris la contestation sociale : en 2009-2010, plusieurs dizaines de gardes à vue, plusieurs peines de prison ferme allant jusqu'à 8 mois, un blessé grave par une grenade assourdissante, lors d'une manifestation contre les mesures antisociales du gouvernement.

Saint-Nazaire est une ville ouvrière qui ne renonce pas et ne baisse pas la tête face aux coups bas du gouvernement. Est-ce pour cela qu'elle doit subir une répression sans précédent qui mutile, emprisonne ?

Vous avez constaté que les policiers pouvaient faire "preuve d'humanité" face aux "scènes d'hystérie" des habitants de La Bouletterie. Tout au long de cet article, nous avons bien reconnu cette "humanité". Par exemple, quand ils parlent de "l'oisiveté" des gens plutôt que du chômage ! Quand ils avouent leur préférence pour "les manifs du matin, car les gars sont encore sobres" : les manifs de l'après-midi, comme celle du 29 janvier 2009, peuvent en effet être très dangereuses : un tireur des forces de l'ordre a tellement mal visé ce jour là que sa grenade explosive a handicapé à vie un passant !

Quelle humanité aussi dans ces phrases que vous prêtez aux policiers qui évoquent "la clientèle" du commissariat : "ils filent droit au délit dès qu'ils savent marcher et mentir", en plus "ils" sont "superstitieux, ils prient et font leurs ablutions avant de monter un coup". Dans les gènes, sans doute ? Du Guéant tout craché ! Les résultats sont au rendez-vous, paraît-il. "les affaires de stup ont explosé" dites vous. Peut-être... Les actions de prévention, elles, n'ont pas explosé !!!!

Dans votre article, la stigmatisation de la population des quartiers populaires est à son comble. Les jeunes de ces quartiers sont présentés comme des délinquants dès la naissance surtout s'ils n'ont pas la bonne couleur de peau. Côté racisme, cela explose au commissariat si les paroles que vous attribuez à des policiers sont véridiques. Ils ont beau être "chevronnés", avoir "le coeur dur", être du "genre Polnareff" ou "ancien mannequin" et avoir "une foi inoxydable dans son métier", ils se laissent aller à des clichés racistes et islamophobes dans le choix de présenter les "délinquants" : "les Blacks qui débarquent de Nantes avec 150 grammes d'héroïne dans le caleçon", ceux qui "parlent par ellipses, par codes ou en dialecte wolof ou bambara pour brouiller les pistes" ou lorsqu'ils évoquent une fillette "frappée à coups de bâton par son père parce qu'elle ne voulait pas apprendre le Coran". Vous faites un amalgame dangereux accréditant des thèses nauséabondes.

De votre côté, c'est un peu pareil, vous n'avez pu échapper aux clichés. Vous avez tout utilisé sauf la prostitution et le voile : pas assez de place sans doute ! Persistant dans les amalgames, vous n'avez pu vous empêcher d'assimiler les ouvriers des Chantiers à des alcooliques en puissance, de parler des "jeunes de banlieues", de "l'ultra gauche", des "gros bras recrutés sur les docks" (quelle belle image pour un Parisien !), des "syndicalistes remontés" (contre qui ?), "les quartiers nord" (vous avez dû faire un "copié-collé" avec ce qui se passe dans d'autres villes !!!). Tout cela, c'est beau comme de l'antique, mais ce n'est pas la réalité nazairienne.

Pourquoi n'avoir interrogé que des policiers et nullement les habitants, les associations, la municipalité ? Un parti-pris au service d'un objectif : donner une image caricaturale de Saint-Nazaire ville-ouvrière, gangrenée par l'alcool, la délinquance, les trafics de toutes sortes et "l'islamisme" qui exerce sa violence, même sur les fillettes. Un parti-pris qui "fleure bon" le racisme et les discriminations.

Certes, comme ailleurs, il existe à Saint-Nazaire des problèmes de délinquance. Mais si les forces de l'ordre ne connaissent que la répression, le riche tissu associatif, lui, a opté pour la prévention.

Nous pensons qu'en journaliste d'investigation, vous allez revenir à Saint-Nazaire et cette fois-ci, donner la parole aux "jeunes des quartiers" (rassurez-vous, on vous accompagnera si vous le voulez !). Peut-être irez-vous dans une de ces Maisons de Quartiers qui font un travail formidable, travail que vous venez de salir par votre article. Prenez aussi contact avec les habitants, les associations locales, les syndicalistes.

Votre article atteint le summum quand vous écrivez que les policiers nous font subir leur répression "sans jamais faire de vagues", que "la population collabore" : c'est sûrement pour cela que la police de Saint-Nazaire se retrouve sous les projecteurs de la CNDS (commission nationale de déontologie et de la sécurité) dans deux affaires. C'est sûrement pour cela que les associations, les syndicats, les partis politiques de gauche ont créé un comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires (CODELIB), constatant et dénonçant jour après jour les dérives que vous appelez "laboratoire de la tolérance zéro" sarkozyste. Savez-vous que l'impunité n'est pas toujours du côté que vous croyez : dans l'affaire du passant blessé le 29/01/2009, le CRS tireur n'ayant pas été identifié, la justice a prononcé un "non-lieu".

Ce que vous décrivez n'est pas Saint-Nazaire : envoyé spécial au front ou journaliste, il y a une éthique qui doit être respectée. Faites votre vrai travail "d'envoyé spécial", d'enquête sur le terrain et, surtout, rassurez vos lecteurs du Figaro : la vie quotidienne de la population nazairienne serait plus agréable, si elle n'était "pourrie" par les politiques menées.

Veuillez recevoir, Monsieur, l'expression de notre très haute réprobation.

Premiers signataires :


ORGANISATIONS OU ASSOCIATIONS :
ATTAC St Nazaire, la Presqu'île et le Pays de Retz, CNT St Nazaire, CODELIB, Europe-Ecologie-Saint-Nazaire-Montoir, FRONT DE GAUCHE (PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS, PARTI de GAUCHE), FSU (Fédération Syndicale Unitaire) St Nazaire, Indignés du PAF, Label Gauche, Les Pieds dans le PAF, LDH (Ligue des droits de l'Homme), MRAP (Mouvement de rassemblement et d'amitié entre les peuples) Saint Nazaire, MRAP Nantes, USI-CGT (Union Syndicale de l'Intérim CGT), Union Démocratique Bretonne...


CITOYEN-NE-S : (liste non publiée...)

lundi 20 février 2012

MOBILISATION AU TRIBUNAL DE SAINT-NAZAIRE MARDI 21 FEVRIER 2012

CONTRE LA REPRESSION ET L'OPPRESSION SECURITAIRE
SOLIDARITE AVEC DJAMILA et RUDY


• Soutenons les militant-e-s anti-aéroport face à la répression!

Lors de la manifestation accompagnant le départ de la tracto-vélo NDDL/Paris,le 6 novembre 2011, un groupe d'opposant-e-s à l'aéroport de Notre Dame Des Landes a "escorté" un membre des renseignements généraux hors du cortège. A la suite de ces faits, deux camarades sont convoqués au tribunal de Saint-Nazaire pour "outrage à agent" le mardi 21 février à 14h.

Ce procès, qui s'ajoute à de nombreux procès visant des militant-e-s anti-aéroport, participe de cette volonté des pouvoirs policiers, judiciaires, politiques, complices de Vinci, de criminaliser cette lutte légitime contre un projet inutile. Et pourtant la répression ne nous fera pas céder! nous sommes déterminé(e)s à lutter jusqu'à l'abandon du projet.

Nous appelons les militant(e)s, la population à se rassembler devant le tribunal de Saint-Nazaire le mardi 21 février à partir de 13 heures en soutien à nos deux camarades convoqués.

Le terrorisme d'Etat ne passera pas!

le Comité de soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport


contact : csia@riseup.net ou http://soutieninculpeesnddl.wordpress.com/

• La coordination des opposants au projet de nouvel aéroport dénonce la pression policière

— A l'occasion du jugement mardi 21 à Saint-Nazaire de 2 personnes interpellées lors du départ de la Tracto-Vélo, la coordination des opposants au projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (44) dénonce à nouveau la pression policière qui continue à s'exercer sur et autour de la zone de la Déclaration d'Utilité Publique concernant le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle dénonce également la répression et les condamnations qui frappent tous les opposants à ce projet porté par les collectivités locales, pour lequel s'unissent PS/PC44 et UMP, l'ensemble répressif s'étant accentué énormément depuis l'arrivée sur le terrain de la multinationale Vinci.

Elle dénonce enfin l'intimidation et la disproportion des moyens mis en oeuvre, en France comme ailleurs en Europe, à l'encontre de citoyens qui militent légitimement pour l'abandon de grands projets inutiles, à l'heure où partout les financements manquent pour des causes ayant une réelle utilité sociale. La Résistance Citoyenne continue.


RENDEZ-VOUS MARDI 21 FEVRIER à partir de 13H00 Tribunal de Saint Nazaire

lundi 6 février 2012

Mutilation policière au flasball : Procès à Nantes les 6 et 7 mars 2012

Après 4 années et demi de procédure et 2 années depuis le renvoi en correctionnelle du policier tireur, Pierre et ses parents parties civiles attendaient que soit fixée la date du procès.

C'est chose faite : le procès aura lieu le mardi 6 et mercredi 7 mars 2012


Le 27 novembre 2007, devant les grilles fermées du rectorat de Nantes, au terme d'une manifestation lycéenne et étudiante bien habituelle dans ces lieux et dépourvue de tout caractère de violence, Pierre, un lycéen mineur était touché au visage et grièvement blessé à l'œil par un tir de lanceur 40 mm (flashball nouvelle génération à portée plus longue et à plus grande précision) effectué par un policier masqué (port d'une cagoule intégrale sans l'autorisation administrative nécessaire), ayant en charge d'expérimenter cette nouvelle arme dans le département.

Le lendemain même, alors que la gravité des blessures du jeune mineur hospitalisé était connue et que la préfecture s'acharnait déjà à faire de la victime un coupable, alimentant la presse en fausses informations sur les blessures, sur l'absence de tirs policiers, sur les conditions de la manifestation, la police procédait de la même manière (un tireur cagoulé de lanceur 40 mm) pour faire cesser un très modeste blocage lycéen au lycée privé Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle. (vidéo)

Le policier tireur a été mis en examen le 26 février 2010, puis renvoyé devant le tribunal correctionnelle le 6 août 2010.

Aujourd'hui, près de quatre ans et demi après les faits, la date du procès en correctionnelle du policier nantais incriminé pour un tir de flashball le 27 novembre 2007 est fixée.

Les conditions de la procédure judiciaire ont pourtant été très difficiles et la tenue d'un procès n'a été obtenue que par un travail régulier et approfondi des parties civiles, de leurs avocats et leurs soutiens (LDH, Amnesty international, syndicats, groupe du 27 novembre, individuels, autres familles touchées par de telles violences), malgré les obstacles innombrables dressés contre la recherche de la vérité dans cette affaire.

Et pendant tout ce temps, les victimes de tirs policiers au flashball se multiplient : Tableau mis à jour des victimes du flashball.

http://27novembre2007.blogspot.com/2011/10/tableau-mis-jour-des-victimes-de.html


plus d'infos sur http://27novembre2007.blogspot.com/

samedi 21 janvier 2012

Solidarité avec les inculpé-e-s anti-aéroport du 1er Décembre ! Soyons présent-e-s au procès du 13 février !



Nous relayons cet appel du comité de soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport, dont des membres du Collectif de Lutte Contre l'Aéroport de NDDL font partie (avec d'autres orgas comme le CNCA, des occupant-e-s de la ZAD, des membres du CODELIB... et des individus remonté-e-s comme nous tous/toutes) :

Voici la version finale du tract du comité de soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport. Un tract avec plus de détails sur la journée du 13, vous sera aussi bientôt communiqué. Restez à l'affût sur le blog du comité. Un report du procès est aussi possible.


ILS VEULENT ÉCRASER LA LUTTE PAR LA RÉPRESSION
Le 20 octobre en Loire-Atlantique, une cinquantaine d'opposant.e.s à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes manifestaient devant les locaux de Vinci à Couëron.

Après avoir distribué des tracts et tenté de discuter avec les employé.e.s, du fumier a été déversé sur le perron et des œufs  remplis de peinture lancés contre la façade.
Ils-elles voulaient dénoncer la destruction des terres agricoles et des habitations, au détriment de l'intérêt collectif, et interpeller Vinci, principal bénéficiaire de ce projet insensé.
A la suite d'une plainte de Vinci, 7 personnes ont été arrêtées à Couëron et Chauvé (Loire-Atlantique).
Alors qu'une simple convocation aurait suffi pour les interroger, ce sont plus de 15 véhicules de gendarmerie et de police qui débarquent sur les lieux, prêts à défoncer portes et fenêtres.
Au cours des interrogatoires, 2 jeunes femmes ont dû se déshabiller pour être photographiées en sous-vêtements sous prétexte d'identification de tatouages. Sur les terres occupées par les opposant-e-s à l'aéroport de Notre-dame-des-Landes, 27 véhicules et un hélicoptère sont venus en force pour rechercher d'autres participant-e-s à l'action.
En fin de journée, 5 paysan-ne-s sont inculpé-e-s de « dégradations commises en réunion » et de « refus de prélèvements d'ADN ». La date du procès est fixée au 13 février 2012.
On constate qu'il y a une volonté de saper la mobilisation paysanne et d'intimider les militant-e-s qui se sont engagé-e-s dans cette lutte.
Cette rafle du 1er décembre n'est que la poursuite d'un acharnement policier contre les opposant-e-s à l'aéroport.  D'autres procès sont à venir : pour l'occupation du square Mercoeur à Nantes, le départ de la tracto-vélo et l'action contre la caravane du PS, etc.
La lutte contre l'aéroport n'est qu'un exemple, la répression frappe partout dans l'hexagone : les Conti à Clairoix, les anti-nucléaires à Valognes, les sans-papiers à Calais et à Paris, les faucheurs d'OGM à Colmar.
Alors que les multinationales ne cessent d'accumuler les profits, avec l'aide des politicien-ne-s qui imposent l'austérité et leur désastreuse politique d'aménagement du territoire, la police et la justice intimident et cherchent à casser toute tentative de protestation, de refus ou de résistance.
Soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport !
Soyons présent-e-s au procès du 13 février !
Le procès pouvant être reporté, tenez-vous au courant sur le blog : http://soutieninculpeesnddl.wordpress.com/  

contact : csia@riseup.net
Le comité de soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport

Le tract en version PDF pour impression et diffusion :

tract

Une affiche de soutien à coller près de chez vous :


En format PDF pour impression et diffusion :

affiche soutien inculpé-e-s

dimanche 15 janvier 2012

Soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport ! Soyons présents au procès du 13 février 2012!

Le 20 octobre en Loire-Atlantique, une cinquantaine d'opposant-e-s à l'aéroport de Notre-Dame –des-Landes manifestaient devant les locaux de Vinci à Couëron. Après avoir distribué des tracts et tenté de discuter avec les employé-e-s, du fumier a été déversé sur le perron et des œufs remplis de peinture lancés contre la façade.

Ils-elles voulaient dénoncer la destruction des terres agricoles et des habitations, au détriment de l'intérêt collectif, et interpeller Vinci, principal bénéficiaire de ce projet insensé.

A le suite d'une plainte de Vinci, 7 personnes ont été arrêtées à Couëron et Chauvé (Loire-Atlantique).

Alors qu'une simple convocation aurait suffi pour les interroger, ce sont plus de 15 véhicules de gendarmerie et de police qui débarquent sur les lieux, prêts à défoncer portes et fenêtres. Au cours des interrogatoires, 2 jeunes femmes ont dû se déshabiller pour être photographiées en sous vêtements sous prétexte d'identification de tatouages. Sur les terres occupées par les opposant-e-s à l'aéroport de Notre-dame-des –Landes, 27 véhicules et un hélicoptère sont venus en force pour rechercher d'autres participants à l'action.

En fin de journée, 5 paysan-ne-s sont inculpé-e-s de « dégradations commises en réunion » et de « refus de prélèvements d'ADN ». La date du procès est fixée au 13 février 2012.

On constate qu'il y a une volonté de saper la mobilisation paysanne et d'intimider les militant-e-s qui se sont engagé-e-s dans cette lutte.

Cette rafle du 1er décembre n'est que la poursuite d'un acharnement policier contre les opposant-e-s à l'aéroport. D'autres procès sont à venir : pour l'occupation du square Mercoeur à Nantes, le départ de la tracto-vélo et l'action contre la caravane du PS, etc.


La lutte contre l'aéroport n'est qu'un exemple, la répression frappe partout dans l'hexagone : les Conti à Clairoix, les anti-nucléaires à Valognes, les sans-papiers à Calais et à Paris, les faucheurs d'OGM à Colmar.

Alors que les multinationales ne cessent d'accumuler les profits, avec l'aide des politiciens qui imposent l'austérité et leur désastreuse politique d'aménagement du territoire ; la police et la justice intimident et cherchent à casser toute tentative de protestation, de refus ou de résistance.


Soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport !

Soyons présents au procès du 13 février !