mardi 15 mars 2011

Journée anti-répression du 19 mars 2011 à saint-Nazaire

Venez tester vos connaissances sur plus de 10 ans de lois répressives  en jouant au «  Pas d'Loi »
Place de l'Amérique Latine, dès 16 heures,
un jeu de l'oie surdimensionné qui vous interrogera sur les libertés auxquelles  on veut nous obliger à renoncer

 
La loi Hortefeux / LOPPSI 2 ( loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) s'inscrit dans un contexte d'inégalités et de répressions sociales majeures.

Fourre-tout hétéroclite et illisible de 142 articles, ce texte annonce un nouveau et inquiétant modèle de société.

Cette loi  attaque et limite les libertés de tout le monde, sans que la population n'en ait été réellement informée. Populations pauvres et précarisées, jeunes, étrangers, militants, internautes sont particulièrement visés

Cette loi concrétise le fantasme de l'ennemi intérieur et assimile tout acte de contestation à une atteinte à l'état. Elle affaiblit la prévention et les garanties judiciaires.

Les treize articles censurés par le conseil constitutionnel le 10 mars dernier ne doivent pas faire oublier les 129 autres !

Cette loi s'inscrit dans la logique de plus de 10 ans de lois répressives qui prétendent s'attaquer à l'insécurité mais qui en fait renforcent l'insécurité sociale et remettent  en cause des droits sociaux pour tous.

Depuis sa fondation en février 2009 , le CODELIB ( comité de défense des libertés fondamentales) s'efforce d'informer la population, de mener des actions pour dénoncer ces lois et leurs dérives inhérentes. Nous refusons que notre pays s'engage dans un nouvel ordre judiciaire et policier, basé sur la défiance, le contrôle et la répression .

C'est pourquoi dans le cadre de la journée nationale anti-répression du 19 mars 2001, décidée lors du forum des comités anti-répression début décembre à Poitiers, le CODELIB propose une action politico-ludique, place de l'Amérique Latine, dès 16 heures, un jeu de l'oie surdimensionné qui vous interrogera sur les libertés auxquelles  on veut nous obliger à renoncer