vendredi 13 février 2015

VIOLENCES POLICIERES, SOCIALES, ECONOMIQUES [NANTES] Semaine de Résistances - 16 au 22 février 2015

VIOLENCES POLICIERES, SOCIALES, ECONOMIQUES
[NANTES] Semaine de Résistances - 16 au 22 février 2015

Nous sommes tes voisin-e-s, tes collègues, tes ami-e-s.
Nous sommes de celles et ceux qui luttent contre les violences policières.
Nous sommes de celles et ceux qui résistent au saccage de la nature.
Nous sommes de celles et ceux qui refusent le racisme d'État, les contrôles au faciès, le harcèlement policier.
Nous sommes de celles et ceux qui subissent les politiques néolibérales.
Nous sommes de celles et ceux qui n'attendent pas les élections pour agir


 
Depuis le 27 novembre 2007 et la première blessure grave infligée par un "LBD" (lanceur de balles de défense) à un lycéen nantais, la liste des personnes blessées et mutilées par ces armes utilisées par la police ne cesse de s'allonger.
 
Le 22 février 2014, lors d'une manifestation contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, trois jeunes hommes sont touchés au visage. L'œil gauche de Quentin n'a pu être sauvé. Damien et Emmanuel ont "seulement" perdu la vue d'un œil.

Ailleurs en France et dans le monde, des dizaines de cas de blessures graves, voire mortelles, sont dues à l'usage par les forces de l'ordre d'armes dangereuses (grenades, flash ball, LBD...) utilisées sans discernement contre la population civile. Manifestant, "suspect", passant... Toute personne passant dans le (large) rayon d'action de ces armes dont sont équipés en France policiers et gendarmes peut potentiellement craindre pour son intégrité physique, voire pour sa vie.
 
Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, jeune naturaliste et militant écologiste, est tué par un tir de grenade offensive. Cette fois, ce sont les gendarmes qui ont tiré, cette fois un homme est mort.

La liste des victimes ne cesse de s'allonger. Dans la très grande majorité des cas, ces crimes restent impunis. Les forces de l'ordre peuvent donc se permettre d'exercer leur propre "justice", sommaire et arbitraire, condamner sans procès et appliquer immédiatement des "châtiments" qui consistent à blesser des personnes dans leur chair, dans la rue ou dans les commissariats, pour des "crimes" soit véniels soit inexistants. Protégé par un uniforme, on peut commettre des violences sans rendre de comptes. Nous ne pouvons admettre cette "justice" expéditive dans notre État de droit.
 
Le 22 février 2015, toutes celles et ceux qui s'insurgent contre les violences commises par certains membres de forces de l'ordre et, au-delà, contre toutes les violences institutionnelles et sociales, sont appelées à participer aux actions, débats, rencontres, réflexions et manifestations organisées en France à l'occasion du triste premier anniversaire de la manifestation nantaise du 22 février 2014.

À Nantes, "capitale du flashball", diverses actions et temps de réflexion et d'échange se dérouleront pendant toute la semaine du 16 au 22 février 2015.

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